footeux56 a écrit :
Bon ben moi, je n’y crois plus. On a certes fait une meilleure 2ème mi-temps mais face à une faible équipe de Sochaux, on a été incapable d’imposer notre jeu : du jeu quasi-systématiquement vers l’arrière, très peu de jeu à trois, un avant-centre piquet qui à aucun moment n’a pesé sur la défense adverse, une défense aux abonnés absents en plusieurs occasions (et en particulier sur le but) et un manque d’envie criant qui fait que l’on n’a plus envie de supporter cette équipe.
Dommage, ML avait en main un groupe qui aurait pu (dû ?) réussir le pari de la remontée en L1 mais pour cela, il eut fallu que les partitions soient correctement apprises par nos musiciens : le problème, c’est que l’on a trop de solistes, que les partitions changent toutes les semaines et que le chef d’orchestre oublie trop souvent sa baguette !
Parfaitement d'accord. Pour filer la métaphore, j'ajouterai que j'ai l'intime conviction qu'il n'y a même pas de note sur la portée... Je sais que les exercices proposés aux entraînements semblent cohérents, voire réfléchis.
Mais je suis convaincu que d'une, ces exercices ne sont pas élaborés par Landreau, et de deux, ils sont allègrement pompés depuis des bases de données auxquelles peut accéder tout entraîneur de France ou de Navarre, qu'il dirige une équipe de Ligue 2, ou de District 4. Ou alors ils sont encore présents dans un coin de la tête de ses adjoints.
Imprimer et distribuer des partitions de Lettre à Elise en agitant la baguette en l'air comme un idiot, tout le monde sait le faire. Composer un morceau harmonieux et en inculquer les subtilités dans leurs moindres détails à ses musiciens, pour aboutir le jour du concert à une prestation aboutie et appréciée des connaisseurs, c'est une autre paire de manches.
Landreau démontre mois après mois qu'il n'a pas les compétences pour diriger l'orchestre. Donc il entretient l'illusion auprès du profane, en agitant la baguette comme un clown, en tournant parfois le dos à ses musiciens pour bomber le torse face aux toussotements des quelques connaisseurs nostalgiques des grands concertos d'antan, en engueulant l'ingénieur du son et le concierge de la salle, comme pour échapper au jugement juste et objectif qu'il mérite, qui le consacrerait imposture.