@ Fcl78 : Pour ton message précédent et tes questions :
1) Oui la crainte des amateurs du rugby est de voir l'enjeu prendre le pas sur le jeu. Le Top 14 est une compétition exigeante où le niveau se renforce chaque saison. Les clubs postulants aux phases finales veulent absolument terminer dans les 2 premiers ou au pire dans les 6…. Mais surtout pas dans les 2 derniers. Le rugby et "un sport collectif de combat". Or, dans le passé, quand il n'y avait que 2 ou 3 remplaçants permis (et encore sur blessure) la lutte sur le terrain permettait d'user l'adversaire qui petit à petit perdait du terrain et craquait. Maintenant avec 7 remplaçants autorisés, les entraîneurs peuvent injecter quasiment une moitié d'équipe "neuve" ce qui rééquilibre les force et permet au combat de continuer à durer. Les défenses (plus facile à travailler) ayant pris le pas sur les attaques on comprend que les matchs n’ont pas été prolifique en essai excepté BO/MdM (une classe d’écart) et BXBègles/Grenoble 2 équipes qui ne ferment pas le jeu… Surtout Bordeaux.
2) pour la finale de 1998 : USAP/SF, au lieu de « mercenaires » je préfère parler de revanchards pour les parisiens. D’abord parce que les gars qui composaient cette équipe sont restés fidèle un certains nombre de saisons au SF. Ensuite, parce que la plupart avaient été en situation d’échec ailleurs et se sont servi de cela pour rebondir. C’était le cas au niveau des Titulaires de Simon/Moscato/Gimbert (virés de Bègles), de Chaffardon (viré de Grenoble), de Juillet (viré de l’Asm), de Comba et Dominici (non gardé à Toulon). D’ailleurs, en 2000, quand le SF est encore Champion, mis à part la 1ère ligne, tous les joueurs titrés de 1998, sont encore fidèles au SF.
Après, sur ce match il n’y avait pas eu photo : 5 essais à 1, 34 à 7. Le SF était certes solide en défense (la marque de fabrique de Laporte), mais il y avait du talent (ils passent quand même 39 pts à Toulouse en ½ finale). Pour la finale de 1998, je crois que la différence c’est fait sur l’état d’esprit. Les Catalans étaient heureux d’être là… Leur saison était déjà réussie car leur dernière finale remontée à … 1977 soit 21 ans !!! Pour les Parisiens, ce n’était pas un but… Le titre oui… Pas la finale !!!
3) Pour le déluge de pénalité, il faut savoir que les arbitres ont eu des consignes. De plus ils sortaient de stage… donc ils ont tendance à beaucoup siffler en début de saison. La canicule n’y est pour rien.
4) les phases au sol, sont à analyser en 2 temps. D’abord le plaqueur/plaqué où le 1er à pour rôle de ralentir la sortie de la balle pour permettre à sa défense de se replacer. Le plaqué n’a intérêt à ralentir sa libération que lorsque le soutien est en retard. Sinon, c’est le défenseur qui est 8 fois sur 10 responsable… Surtout si son équipe recule. Ensuite, viennent les soutiens. Mais si le 1er temps est bien arbitré… Le 2ème est plus clair !! Pour moi, le soutien est peu responsable de la non sortie du ballon. Si les ballon est libéré par le plaqué… Et le plaqueur, ils n’ont aucun intérêt à plonger. Leur rôle étant d’assurer la continuité du jeu debout.
En espérant t’avoir éclairci.