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L'ex-adjoint de Der Zakarian arrive aujourd'hui sur fond de litige opposant Furlan au club. Drôle d'ambiance...
Hier après-midi, avant son arrivée dans la cité des ducs, Baptiste Gentili (52 ans), avec son accent chantant, se voulait calme et serein. « Je m'exprimerai demain (aujourd'hui). Je reste fidèle à ma mentalité. Je respecte les gens. C'est la moindre des choses. » Toujours est-il que, dès 10 h 30, les questions risquent de fuser dans la salle de presse de la Jonelière. Et pas toujours de manière conventionnelle serait-on tenté d'ajouter. Car, tout le monde, ou presque, attend des réponses claires sur ce retour inattendu au sein de la Maison jaune, dix-huit mois seulement après l'avoir quittée (26 août 2008) en tant qu'adjoint de Michel Der Zakarian (limogé sans ménagement). Lequel, soit dit en passant, a « bondi » dans le Puy-de-Dôme lorsqu'il a appris la nomination de son ex-bras droit au FC Nantes... Si le Corse, titulaire du DEPF, n'arrive donc pas en terrain inconnu, il en est de même concernant une grosse douzaine de joueurs (Heurtebis, Pierre, Moullec, El Mourabet, Lusinga, Vainqueur, Shereni, Coureur, Dossevi, Djordjevic, Bekamenga, sans oublier le duo Mareval-De Freitas qu'il a déjà coaché), rescapés de l'époque et désormais entre les mains du natif d'Ajaccio.« Le revoir un an et demi après, ça fait bizarre, concède l'un d'eux. Si c'est l'homme de la situation ? Je ne sais pas. Moi, ce que je vois, c'est qu'il est resté en contact avec le président (Kita). C'est ça qui me fait peur. » De toute évidence, les joueurs, perdus dans le « cirque » actuel (lire nos éditions d'hier), se posent de nombreuses questions. « Il faut être « à la rue » pour accepter de revenir en ce moment au club, souligne un autre Canari. De ce côté-là, je ne lui fais pas spécialement confiance. J'attends de voir comment il va se comporter. Va-t-il être décisionnaire ? » Bref, vous l'aurez compris, la défiance envers l'ancien milieu de terrain de l'ACA, Nice, Cannes, Mulhouse et du Gazélec d'Ajaccio est de mise. C'est sûr, on a connu des arrivées plus enjouées... Seul Thomas Dossevi esquisse un sourire. « Responsable, il était plutôt conciliant, se rappelle le Togolais. Je souhaite le même temps de jeu qu'à l'époque, histoire de retrouver le chemin des filets. » Pendant ce temps-là, Jean-Marc Furlan, lui, guettera ce matin sa boîte aux lettres (lire ci-dessous) du côté de Procé. Et si son facteur ne lui remet pas le recommandé attendu, contenant sa lettre de licenciement, le successeur de Rohr a prévu de se pointer cet après-midi... à la Jonelière ! « Deux coaches en même temps pour l'entraînement, ça va être exceptionnel ! » balance, avec ironie, ce joueur. Quelle tristesse !
Presse Océan
meme certains joueurs disent qu'il faut etre à la rue pour venir entrainer le club aujourd'hui,c'est dire...