Février 2011 tout est dit,comme le "On prendra une décision avant la saison 2012/2013.En 2013, FLB devait être aussi rénové pour passer a 20 000 places,résultat rien n'est prévu au programme pour cette année.Ben oui si descente en ligue 2,plus besoin de rénover le stade....attendre pour agir ou pas,telle est la devise de la mairie au niveau des infrastructures sportives.Comme pour la montée imprévue en ligue 1,alerte rouge a la mairie pour faire du bricolage en a peine trois mois.Depuis février 2011,il est long a la détente pour mettre une surface en synthétique.Il a suffit d'une intervention de Guyot pour que l'adjoint a la ville de Brest sort du coma et de la visite de Gourcuff pour en reparler. Pendant ce temps faut pas oublier qu'il avait voté lui aussi pour le téléphérique à 20 M € soit le cout total environ de la rénovation de Francis le Blé.Bref on discute,mais depuis 20/25 ans du temps du Brest-Armorique,c'était déjà pareil sauf pour le centre de formation.
D'ailleurs voila son intervention.
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Dans notre édition de samedi, Michel Guyot affirmait : « Les mauvaises conditions d'entraînement à Penhélen et de jeu au stade Francis-Le Blé pèsent beaucoup sur nos résultats ». Un jugement qui a fait réagir Patrick Appéré, l'adjoint aux sports de la ville : « Il n'appartient pas à la ville de Brest, propriétaire de ces installations, de commenter les recrutements, les choix tactiques, la motivation des joueurs, le système de jeu mis en place ou encore les résultats. Toutefois, elle tient à rappeler que la dégradation accélérée de l'état de la pelouse ne peut lui être reprochée. En effet, depuis le début de l'année, ce sont plus de 193 mm de pluie qui sont tombés. Les phénomènes pluvieux ne se limitant pas à Brest, l'immense majorité des stades en herbe du championnat sont confrontés à ce type de dégradation. La pelouse du Stade de France, récemment refaite, n'y échappe pas elle aussi. Cela pose à nouveau, et avec une acuité particulière, la question du recours à des pelouses synthétiques pour les clubs de Ligue 1 les moins bien dotés financièrement, comme l'a évoqué Christian Gourcuff lors de son récent passage à Brest ». S'agissant des installations du centre d'entraînement, l'adjoint aux sports fait remarquer que « le club professionnel de Brest est un des rares de Ligue 1 à ne pas être propriétaire de ses installations. Un projet privé existe. Si celui-ci n'a pas pu aboutir à ce jour, les collectivités, dont Brest Métropole Océane, ne peuvent être mises en cause. Les décisions qui leur incombaient sur ce dossier ont été prises. Dans l'attente, le Stade Brestois peut profiter notamment du récent terrain synthétique de Menez Paul. Sur le dossier de Penhélen, comme pour tous les autres concernant le Stade Brestois, la ville de Brest souhaite maintenir un dialogue constructif afin d'aider le club et ses dirigeants à sortir de la situation sportive difficile qu'ils connaissent actuellement ».
Sinon,cela intéresse quelqu'un,je mets le lien sur la visite de votre entraineur/commercial
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L'entraîneur du FC Lorient à Brest ! Que les âmes sensibles se rassurent : Christian Gourcuff n'a voyagé jusqu'ici que pour une rencontre avec les élèves de l'Ensta-Bretagne, principalement autour du management. Mais pas que...
Quand Christian Gourcuff entend le mot « Brest » dans une question, ses yeux bleus s'écarquillent, il rougit peut-être un peu et part d'un rire contenu. Mais une fois entendu que son avis sur le club de foot local n'importe pas cette fois, il considère que la ville « a changé », qu'elle n'est peut-être « pas très belle » encore, mais qu'au fond, elle jouit d'une vraie « personnalité » qui la rend attachante. Bien avant de venir répondre tambour battant aux questions des élèves ingénieurs de l'École nationale supérieure de techniques avancées (Ensta), ce mercredi de grand vent, Christian Gourcuff avait déjà usé ses semelles sur le pavé de Jean-Jau'. Une grand-mère née à Brest, un Capes de maths préparé à l'UBO, le mentor lorientais n'arrive pas en terre inconnue et encore moins en terre ennemie. « Moi, je pense qu'il peut y avoir de la place pour Brest, Lorient, Rennes, Guingamp et Nantes en Ligue 1, estime-t-il. Le public n'est pas le même, ici ou là, il n'y a pas d'interférences sur les zones économiques et tous ces clubs ont des personnalités propres ».
Garantir la réussite
Un inconvénient cependant : « Le recrutement des jeunes Bretons dans les centres de formation peut créer un embouteillage ». Ce bémol n'est pourtant pas sans conséquence aux yeux de l'entraîneur. Il ne cesse, en effet, de vanter les nécessités d'un centre de formation aux oreilles de tous et notamment à celles de Patrick Appéré, adjoint aux sports au maire de Brest, venu le questionner, puis écouter si l'herbe synthétique était plus verte dans le grand sud breton. « Je me suis beaucoup battu pour ce centre et j'ai vécu, à Lorient, le passage du club du statut municipal à celui de propriété d'une société privée. Dans ce nouveau contexte, la formation devient un outil indispensable, parce qu'il permet le travail sur l'identité du club, sur la qualité et la convivialité », insiste Christian Gourcuff. Fort de son expérience, le maître tacticien sait que cette pierre ne suffit pas à garantir la solidité de l'édifice, « parce que dans le foot moderne, la surenchère est terrible. Dès 14 ans, on sort le carnet de chèques et les plus riches gagnent encore. Mais dans le foot, personne ne peut plus se passer des garanties de réussite scolaires et éducatives que nous devons apporter aux jeunes, ainsi que toutes les infrastructures nécessaires ». Et pour le gazon, le pragmatique parle encore : « Le synthétique est une bonne alternative pour le pauvre. Vous verrez ! Tous les petits clubs locaux vont y venir rapidement, pour permettre à tous de jouer tout le temps ».
Distinguer le collectif du particulier
Cette parole vaut-elle plus qu'une autre ? Sans doute. Car Christian Gourcuff a oublié de ne pas réfléchir au foot et à tout le reste. Il distingue le collectif du particulier, veille à ne pas froisser les ego sans en placer aucun au pinacle. « Tous les jours, je travaille avec des humains et sur l'humain, mais selon ma propre politique technique », assure l'âme des Merlus. Il n'a peut-être pas suivi le même chemin au début de sa carrière professionnelle, quand il enseignait les maths. « Je faisais apprendre des leçons à acquérir. C'est idiot : il faut d'abord apprendre à aimer les maths, à les comprendre comme un jeu. Et ça, personne ne me l'avait jamais dit ». Pour le foot, c'est à peu près pareil. C'est ce qu'il fait.
Steven Le Roy"