Page Wikipedia d'Alexei Navalny :
https://fr.wikipedia.org/wiki/Alexe%C3%AF_NavalnyCiter :
Accusations d'influence américaine
En octobre 2011, sa correspondance électronique est rendue publique par un hacker dans le but de montrer que « Navalny est un ultranationaliste corrompu financé par les autorités américaines ». L'authenticité des mails n'est toutefois pas intégralement confirmée par Navalny28.
D'après ces mails, en 2006, le mouvement politique DA! dont Navalny a participé à la création aurait obtenu un financement de la fondation américaine National Endowment for Democracy28,29.
En 2010, Alekseï Navalny part étudier à l'université Yale dans le cadre du programme « Yale World Fellows », qui vise à développer un réseau de leaders connectés à Yale et engagés pour faire du monde « un meilleur endroit »30 Selon le média officiel russe, Russia Today, il y aurait été envoyé par l'ambassadeur américain en Russie, Michael McFaul, dans le but de préparer une révolution orange en Russie31.
Plusieurs articles essayent de présenter Navalny comme un agent américain. Pour Alex Jones, Navalny est un « agent de la sédition financé par les États-Unis ». L'économiste et journaliste américain Paul Craig Roberts dit que « la Russie a toutes les raisons d'avoir des doutes sur l'opposition politique qui semble être réunie autour d'Alexeï Navalny. Tout comme les "révolutions de couleur" dans l'espace post-soviétique, l'opposition russe est financée avec des moyens américains. Washington ne veut pas que la Russie puisse contredire sa volonté »32. Ces articles sont décrits par divers médias comme ceux d'agents de propagande russe diffusant des théories du complot33,34.
En août 2013, le parquet russe annonce que lors des vérifications des comptes de campagne pour l'élection du maire de Moscou, Alexeï Navalny a obtenu des financements étrangers émanant de plus de 300 personnes physiques et entités juridiques étrangères issus de 46 pays dont les États-Unis, la Finlande, la Grande-Bretagne, la Suisse et le Canada35,36.
La Novaïa Gazeta accuse le parti au pouvoir, Russie unie, d'avoir budgetté 10 millions de roubles pour une campagne visant à discréditer Alekseï Navalny en filmant un sosie dans des situations compromettantes28.[Quand ?]
Proximité avec l'extrême-droite
Sa participation à l'organisation « Narod » (dont il est cofondateur) a déclenché une controverse, celle-ci alliant des positions d'extrême-gauche et d'extrême-droite. En 2008, l'organisation s'est rapprochée de groupes connus pour leurs positions racistes comme « le mouvement contre l'immigration illégale », interdit en 2011 par la justice pour extrémisme37. Navalny a en outre participé en 2011 à un défilé ultranationaliste dont l'un des slogans était « Arrêtons de nourrir le Caucase ! »38. Il participe régulièrement à la Marche russe ce qui lui vaut d'être expulsé en 2007 du Parti d'opposition Iabloko, dont il était alors membre39.
En août 2013, lors de la campagne électorale pour l'élection à la mairie de Moscou, Navalny présente son programme s'articulant surtout autour de la lutte contre la corruption et l'immigration40. Il a notamment déclaré : « J'ai regardé les statistiques. Savez-vous que près de 50 % des crimes et délits sont commis par des étrangers ? »41.
En novembre 2013, Alekseï Navalny publie sur son blog et diffusé par la radio Écho de Moscou : « Jamais je ne soutiendrai la position selon laquelle en Russie le nationalisme est une chose terrible qu’il faut interdire. En France, en ce moment, le Front national connaît une période de poussée frénétique de sa popularité. Vous parlez d’une horreur, Alain Delon soutient Marine Le Pen ! Et des processus analogues ont cours dans toute l’Europe. Et alors, allons-nous boycotter les croissants français ? Ou bien dire carrément que les Français ont le droit de faire ça, et pas les Russes ? »42.
En décembre 2014, Alexeï Navalny déclare que « le problème de l'immigration illégale en Russie était cent fois plus important que l'Ukraine » et ajoute qu'il ne rendrait pas la Crimée à l'Ukraine s'il en avait le pouvoir43.
Je suis de plus en plus méfiant quant à la présentation de ce qui se passe en Russie, Pologne, Hongrie etc dans nos contrées
Par exemple lors de la dernière réélection d'Orban, on nous a présenté celle-ci comme manipulée par les Médias, et qu'il avait eu moins de 50 % des voix (49,27 % c'est vrai que c'est pas beaucoup dans un pays où vous avez 8 Partis différents au Parlement...), et donc pas une majorité absolue (mais combien a fait Macron au 1er Tour ?), qu'Orban représentait l'extrême-droite etc
Or déjà le Parti d'Orban fait quand même partie de la majorité parlementaire au Parlement européen et son Parti a devancé...Jobbik (19 %) des voix, Parti dont voici quelques grandes lignes :
Citer :
Le Jobbik plaide, au nom de la préservation de l'identité nationale, pour le retour des valeurs chrétiennes, de la famille et de l'autorité au cœur de l'action de l'État hongrois. Entretenant le souvenir de la période de régence de Miklós Horthy, le Jobbik se positionne explicitement contre le libéralisme politique et le communisme. Il rend le cosmopolitisme responsable des maux du pays et, selon des responsables catholiques et juifs, entretient un discours antisémite latent25, et assimile l'élite intellectuelle et économique résidant à Budapest à des alliés objectifs des intérêts étrangers. Il revendique un certain provincialisme et fait de la protection de l'environnement et de l'agriculture hongroise des thèmes de campagne récurrents. Le Jobbik est à l'origine d'une milice rurale, la Garde hongroise.
Le Jobbik est favorable à la réunification de l'enseignement moral et de l'éducation religieuse. Il s'oppose également à l'avortement. Il est globalement défavorable à la construction européenne et à l'immigration tout en dénonçant le Traité de Trianon.
Le Jobbik a abandonné la proposition d'un référendum sur le retrait de l'Union européenne (UE) au profit de la création d'un groupe centre-européen avec la Pologne et la Croatie pour mieux influer sur l'agenda de l'UE26.
Comment peut-on dés lors qualifier Orban de menace d'extrême-droite dans ce contexte ??
Idem pour Poutine dont les principaux concurrents électoraux sont le Parti Communiste old school nostalgique et l'extreme-droite (Jirinovski, Navalny etc)?
Quant à la Pologne on nous saoule depuis quelques temps avec ce pays uniquement car le gouvernement en place est eurosceptique. Etre eurosceptique doit être assimilé à fasciste, raciste ou anarchiste. Comme cela on évite tout débat, toute démocratie.
Toute une propagande a été organisée pour nous représenter ce gouvernement comme antisémite sous prétexte qu'ils ne veulent pas que les camps de concentrations nazis soient qualifiés de "polonais", ce qui est du simple bon sens en fait puisque ce sont les allemands qui les ont ouverts et en aucun cas une quelconque autorité polonaise (pas même de gouvernement de collaboration). Ce serait comme parler de goulags lettons, c'est inexact et insultant !