merlu29 a écrit :
Messieurs, continuez a pleurer, je ne viendrai plus sécher vos larmes, il y a des principes trop vite oubliés -y compris sur ce forum- ce qui est pour le moins désespérant quant à notre avenir commun de société.
Cela me rappelle le COVID avec ces changements de vie annoncés, avant de repartir la tête la première dedans...
Je ne comprends pas ta position vis à vis des autres forumistes. On a le droit de concevoir le sport international pour ce qu'il est dans l'absolu : un moment de partage entre des peuples qui ont parfois des antagonismes mais se retrouvent autour de valeurs sportives.
Regarder du foot au Qatar ce n'est pas forcément cautionné la politique du Qatar. Idem pour les JO en Chine. On n'ira pas vers l'Universalisme si tout le monde boycotte tout le monde et chacun reste dans son coin.
Cela va justement complètement dans le sens d'une approche communautariste.
Un boycott aurait du sens si d'un point sportif la compétition était faussée (ex : les homos n'ont pas le droit de jouer). Là je ne vois pas ce qui empêche une équipe de pratiquer son sport.
Franchement on parle de boycott mais on boycotte qui et quoi en faisant cela ? Si c'est les "méchants" qataris qui ne pensent pas comme nous, il faut remettre alors en cause le principe démocratique car il y a bien eu un vote pour désigner le pays hôte. Si c'est l'attribution au Qatar et la corruption de la FIFA, un peu tard, non ? Et dans les deux cas, ne serait il pas plus judicieux d'agir local vis à vis de la FFF, composante de la FIFA, qui est chez nous et accusée de bien des choses ?
L'approche du boycott me semble hypocrite. Priver le petit français moyen de ses petits matchs à la TV en clairs et gratuits... on dirait l'Eglise qui lutte contre les MST en préconisant l'abstinence. Il y a des moyens bien plus simple d'arriver à de meilleurs résultats.
Je m'emporte un petit peu mais c'est vrai que j'ai un peu de mal qu'on présente une approche binaire des choses : bien (boycott) face à mal (être heureux de suivre la CDM). Je pense que ce dilemme est posé pour justement ne pas s'attaquer au vrai problème et générer un débat stérile et insoluble.