bouboule56 a écrit :
Bah surtout cramer la voiture de leurs voisins qui sont dans le même quartier en galère qu'eux

Pas certain que l'immense majorité de ces branleurs aient une quelconque revendication à porter.
Et pas certain non plus qu'ils soient les plus misérables de leur quartier, si ce n'est en terme d'éducation, d'humanité...
Maintenant, penser que le problème de notre pays, ce sont ces branleurs, c'est faire preuve d'une abolition du discernement digne d'attendrir les tribunaux.
Vouloir traiter les conséquences sans prendre la cause à bras-le-corps, c'est pisser dans un violon. Malheureusement, on est toujours dans la politique du paraître, de l'instantanéité, de la gonflette face caméra, et de la flatterie vis-à-vis de pouvoirs privés qui consomment ce pays (et pas sur celui-ci) à petit feu.
Et en aucun cas dans la politique du travail, de la construction à long terme avec de grandes lignes directrices, pour des causes qui devraient pourtant transcender tout un pays.
L'état de nos services publics, et l'état moral des gens qui s'y débattent au quotidien (policiers, corps enseignant, personnel hospitalier, postiers...) donnent envie de pleurer.
Comment est-il possible d'avoir une gestion aussi désastreuse de nos ressources, de gérer un budget de façon aussi catastrophique...?
Je regardais "Complément d'enquête" hier soir, concernant la gestion des concessions autoroutières. Les propos (ou pire encore, les silences : dédicace à notre grand Président, FRR aura sans doute une bonne explication là encore) de certains responsables politiques y sont juste sidérants, de Villepin à Bayrou, en passant par Macron donc, mais aussi Borne, Kohler, Royal...
Chacun essaie de se démarquer en pointant du doigt un plus con (tout au mieux, au pire malhonnête) que lui, mais il n'y a guère que le pauvre Eckert, écarté au moment opportun des débats de 2015 malgré sa qualité de Ministre du Budget, qui parvient à sauver sa face.
Parmi les autres, on a le choix entre :
- des adeptes de la gestion politique à la petite semaine (Villepin : on a besoin d'argent, donc on vend les bijoux de famille à prix d'ami aux petits cochons, on fait des économies de bout de chandelle, plutôt que de tirer profit d'une inestimable rente à long terme), obsédés par le petit résultat chiffré du lundi matin, sans vision, sans anticipation, sans projet constructif à long terme, sans rien. Ajoutons que ce symptôme de droite devient très contagieux quand on se rapproche du pouvoir ;
- des politiciens professionnels comme Royal, sans aucune moralité profonde, qui trahissent leurs beaux discours en signant des documents en fermant les yeux et en se bouchant le nez, histoire d'éviter de se mettre en difficulté plus que de raison ;
- des courtisans comme Bayrou ou Lemaire, qui sous des allures de chevaliers blancs à la neutralité exemplaire, se couchent comme des toutous dès lors qu'il s'agit d'émettre un avis objectif sur leurs protecteurs pris la main dans le pot de confiture ;
- d'immondes saloperies comme Macron, Borne ou Kohler, qui s'occupent en catimini (entre invités et adoubés) des intérêts de la France, filant un énorme chèque en blanc à un pouvoir privé, aux dépens des intérêts du pays à moyen/long terme. Tout en trouvant des trésors de ressources pour faire en sorte que les citoyens de ce pays n'en sachent rien.
Devant ce constat : est-ce que le problème de la France réside réellement dans les petites phrases des Insoumis, ou dans la grande récré nocturne de débiles mentaux ? Le mal profond n'est-il pas ailleurs, franchement ?